Jules dévoile #MenInProgressn

Jules

Jules, qui en octobre 2019 entamait un nouveau virage pour rendre sa marque plus "green", continue sur sa lancée, en annonçant de nouveaux engagements en matière de RSE. Lancement de campagne, déploiement de son label, travail de sourcing, collections éco-conçues. C'est tout ce que comprend son nouveau concept #MenInProgress.

L'épisode du plan social du groupe Happychic annoncé en 2018, est loin derrière elle. L'enseigne Jules, qui depuis cette annonce a fait ses premiers pas dans le « zero waste » à l'automne 2019, continue sur sa lancée. Et déploie un nouveau concept plus vertueux et plus responsable pour la planète : #MenInProgress. Après avoir économisé 1 million de pièces et réduit ses plans promotionnels afin de limiter son empreinte carbone, la marque de prêt-à-porter qui fête ses 20 ans, entend; crise sanitaire oblige et souhaite innover, redonner du sens à son discours de marque et à de la valeur à ses collections. « Nous sommes dans une logique de consommer moins mais mieux, avec des matières plus nobles et des prix toujours accessibles », indique Franck Poillon, nouveau directeur général  via une conférence digitale. A commencer par la diffusion d'une nouvelle campagne en 360, signée par l'agence Air Bruxelles, déployée pendant deux semaines dans tout l'Hexagone. Déployée en tv, digital, radio, affichage et réseaux sociaux, elle est soutenue par Konbini, JCDecaux et Ben Névert, via sa communauté YouTube. 

Poursuivre la promesse de 2019

Au delà de cette prise de parole, il s'agit de tenir la promesse faite à sa clientèle la saison dernière, en allant plus loin encore. « Nous avons entre 27 et 28% des produits en éco-conception et nous avons pour ambition, à l'horizon 2020 d'en avoir 50%. L'idée, c'est de produire des articles textiles à partir de matières non vierges et de continuer la réflexion autour du sourcing », poursuit Franck Poillon.  Mais la marque va plus loin indiquant qu'au delà d'un concept, il s'agit surtout d'un label. 

Un concept-label nommé MenInProgress

Ce dernier, décrit par les équipes comme une « philosophie de marque », notamment en clin d'œil à l'adhésion de la marque au Fashion Pact, vise en effet à regrouper tous ses efforts en matière de RSE afin de les rendre plus lisibles aux yeux de sa clientèle (âgée de 20 à 45 ans en moyenne). Un concept-label dont l'identité, au delà du réseau de points de vente, se décline aussi sur les étiquettes des produits, comme sur le e-shop de la marque. « Dans le In Progress il y a cette notion de réduire l'empreinte sur le coton et le polyester. À l'avenir nous aurons une vision plus puriste. Nous n'avons pas encore trouvé d'alternative au coton dans le vestiaire masculin à la différence du féminin où il y a plus de synthétique. La solution serait de proposer des mélanges avec du lin, par exemple. », précise Erika Joffrin Cadix, directrice de l'offre.

Parmi les autres initiatives en faveur d'une mode plus durable, et toutes rattachées à ce label, la concrétisation d'innovations phygitales. Avec notamment la signature d'un partenariat avec Le Relais (valorisation textile) pour proposer, d'ici peu et dans une vingtaine de magasins du territoire, des bacs de collecte de vêtements mais aussi des ateliers de réparation à échelle locale et à prix coûtant (trous, boutons, zip, etc).

Jules

Autre projet de Jules, qui précise cependant ne pas vouloir glisser dans le greenwashing, le souhait d'accélérer sur le volet réutilisation des pièces, pour n'avoir ni à surproduire ni à jeter de matières textiles. « Nous puiserons dans les stocks d'invendus pour redesigner des modèles et lancer d'ici le premier semestre 2021, une collection test en upcycle avec de la customisation », ajoute Erika Joffrin Cadix. À ces collections seront aussi intégrés de nouveaux styles et de nouvelles matières propres au streetwear et en phase avec tous les styles. « De l’oversize, de l'outdoor, des matières techniques, du deux en un et des matières réfléchissantes ».

RRR : Réparer, Recycler, Réutiliser

Enfin, l'enseigne qui s'adresse aux jeunes urbains actifs, se positionne sur le marché de la seconde main en lançant une plateforme de revente de vêtements, re wear, en collaboration avec l'école ESMOD. Coté sourcing, Jules ouvrira également au second semestre 2021, une usine de production de jeans à Roubaix aux côtés de FashionCube. « Elle aura une capacité de 400 000 pièces au bout de deux ans. Alors, pourquoi pas aller dans la production à la demande ?», s'interrogent conjointement la directrice de l'offre et Karine Siebenhuner, directrice de la communication et du marketing opérationnel. 

au delà des fêtes et des frontières

Par ailleurs, si les plans de Jules se voient bousculés par un reconfinement, la marque restera très présente sur le marché à l'occasion des fêtes de fin d'année. Toujours dans une optique RSE, celle-ci proposera à sa clientèle de faire des dons à des associations telles que SurfRider, Coeur de forêt, ou encore Movember et maintiendra son système de click and collect via son site marchand et une soixantaine de boutiques (dans la mesure où elles pourront rouvrir). En parallèle, Jules qui enregistrait un chiffre d'affaires de 574 M€ en 2019 (Brice compris) et 19 millions de clients, accélère sur le digital avec une politique omnicanale et une communauté digitale. Quant au maillage de l'enseigne, cette dernière prospecte encore à l'international. Si pour le moment aucune information ne filtre à ce sujet, elle ne se contentera pas de ses adresses déjà bien connues de sa clientèle, tant en Belgique, qu'en Italie et en Espagne (succursales), ni au Maghreb, à la Réunion et au Moyen-Orient.

À lire aussi

Filtrer par