Traitement de l’actu : les mauvaises nouvelles en tête

Une étude menée par des agences du groupe Win PR montre que le traitement de l’actualité laisse une plus grande part aux mauvaises nouvelles qu’aux bonnes. Celles-ci ont en effet « ausculté les médias dans leurs pays respectifs et ont constaté que l’angle retenu par les rédactions reste très souvent anxiogène », indique l'étude. En Europe ou au Mexique, le constat est le même : les médias propagent davantage les nouvelles négatives. « Année après année, et malgré de nombreuses prises de conscience et des tentatives diverses de faire de notre environnement médiatique un espace moins anxiogène, la mauvaise nouvelle reste l’accroche majeure quel que soit le media », commente Alexis Noal, vice-président chez ComCorp et responsable de l’étude.

Le groupe Win PR a interrogé ses agences de relations média pendant le mois de mars 2019, dans six pays. L’étude révèle des disparités selon les zones géographiques, mais la tendance globale reste en faveur de la mauvaise nouvelle. Au niveau global, la presse écrite est plus pessimiste que la télé et la radio : elle titre à 43% de façon négative contre 33% pour la télévision et 25% à la radio. La télévision est la plus positive avec 38% de mauvaises nouvelles. En France, on observe davantage d’informations neutres sur tous les canaux, mais la mauvaise nouvelle (37%) l’emporte sur la bonne (17%).

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