Intelligence artificielle : les Français connaissent mais veulent être plus informés
Intelligence artificielle (IA), cette inconnue ? Pas tant que cela. En effet, selon une étude réalisée par l’IFOP pour le compte de Microsoft, 88% des Français indiquent avoir déjà entendu parler de l’IA et que près de la moitié (48%) savent « précisément » de quoi il s’agit. 74% d’entre eux en ont même une bonne image et 63% ont confiance. De plus, le panel interrogé dit associer l’IA à une intelligence autonome capable d’apprentissage (30%), à la robotique (21%) et à la simplification des tâches et à l’aide qu’elle peut apporter aux humains (9%). Seuls 5% qualifie spontanément de menaçante, voire de dangereuse, à 1%. Pour l’étude, l’IA repose principalement sur son aspect utile (49%), pratique et facilitateur au quotidien (51%). En revanche, les principales sources de méfiance spontanément évoquées résident dans une déshumanisation de la relation (6%) ainsi qu’à la peur que l’IA puisse remplacer l’humain pour certains emplois (17%). Dans ce contexte, 62% des personnes interrogées souhaiteraient être davantage sensibilisées sur les conséquences et les applications pratiques de l’IA dans leur quotidien professionnel. Enfin, seulement 21% des sondés reconnaissent avoir déjà utilisé des produits ou services intelligents alors qu’ils sont 50% à avoir déjà eu recours à un assistant vocal depuis un smartphone ou une tablette ou à une application permettant de corriger ou de compléter un texte sur ces mêmes écrans (70%).
Méthodologie : étude réalisée du 16 au 19 octobre 2018 sous forme de questionnaire auto-administré en ligne auprès d’un échantillon de 1 505 personnes composé de : un échantillon de 1 004 individus représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus ; un sur-échantillon de 501 salariés représentatif de la population française salariée. Ajouté au nombre de personnes de cette cible obtenue naturellement dans l’échantillon principal, le nombre total de salariés s’élève à 989. La représentativité de l’échantillon global a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Un redressement a également été réalisé pour ramener les répondants salariés à leur poids réel au sein de la population française de 18 ans et plus.