Et encore... Paris 2024, Honor
Une nouvelle plainte, venant du concepteur de l'emblème des Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024 accusant de favoritisme son Comité d'organisation (Cojop) au profit d'une agence de communication, a été déposée mardi, a appris l'AFP mercredi de source judiciaire. La plainte, dévoilée par Le Monde et actuellement à l'analyse au Parquet national financier (PNF), comme l'a confirmé la source judiciaire, a été déposée par Sylvain Boyer, concepteur de l'emblème des JO, dévoilé en octobre 2019, qui fait référence à une flamme olympique et à un visage représentant Marianne, l'allégorie de la République française. Mais M. Boyer accuse le Cojop et l’agence W Conran Design, de favoritisme, prise illégale d'intérêts, contrefaçon et recel. Celui qui a remporté en 2019 un premier marché dédié à la conception de l'emblème et de la typographie de l'événement estime avoir ensuite été écarté frauduleusement au profit de l'agence, sous prétexte d'un nouveau marché élargi. "Nous avons répondu à des appels d'offres successifs parfaitement encadrés, sans jamais savoir contre qui nous étions en compétition. Tout cela a fait l'objet d'étapes que nous avons franchies selon des règles établies", ont défendu de leur côté Gilles Deléris et Denis Gancel, cofondateurs de W Conran, sollicités par l'AFP.
► La marque technologique Honor présente sa dernière campagne digitale pour la promotion de son nouveau flagship, le Honor Magic6 Pro, aux côtés de l'agence l'agence créative spécialisée en brand entertainment Busterwood. Cette campagne s'appuie sur le digital urban content, permettant de fusionner publicité virtuelle et décors réels.