Pas du tout tatoué
Je crois qu’il faut être clair et qu’il faut en finir une bonne fois pour toutes. Cette situation n’a que trop duré et elle est intolérable. On ne peut plus, que dis-je on ne doit plus se souhaiter la bonne année chaque mois de janvier. On avait déjà vu les effets déplorables de cette pratique il y a deux ans et nonobstant ce précédent, nous avons recommencé cette année avec les conséquences que l’on sait. Parce que vous la trouvez bonne, celle-ci ? Non sérieusement. D’autant que certains, ignorant les règles de prudence les plus élémentaires, continuent en toute inconscience à envoyer leurs cartes pleines de bons sentiments mi-février, à la veille de la guerre. Tiens, cette semaine – oui cette semaine ! – j’ai reçu les vœux de l’Arcom. C’est l’organisme qui a remplacé le CSA et l’Arcep. Et comme il n’a été mis en place qu’en janvier, je suppose qu’ils n’ont pas eu le temps d’aller à la Poste avant. Il y avait donc une carte me souhaitant donc contre toute vraisemblance que 2022 soit formidable mais aussi quelques menus présents des plus surprenants. Comme une planche d’autocollants pour le frigo et une autre avec des tatouages. Vous savez, ceux qu’on collait avec de l’eau quand était gamin… Et là, je vous pose la question : Qui peut sérieusement envisager de se coller sur l’épaule le logo de l’Arcom, orné de la signature « L’autorité de la communication audiovisuelle et numérique » ? À moins que cet envoi ait été destiné aux dirigeants de TF1 et M6 pour leur donner plus de chance de réussir leur fusion ? Ou à ceux de RT France pour remplacer le portrait de Poutine ? En tout cas, ne comptez pas sur moi pour me pavaner tatoué sur Insta. Pas du tout.