Libéralités liquides
Vous n’êtes peut-être pas au courant, et je vous comprends, mais lundi, oui ce lundi, sera dévoilé au monde, la première tartine liquide. Je vous laisse le temps d’ingurgiter l’info, surtout si vous en êtes au petit-déjeuner. Apparemment l’affaire avait déjà fuité puisqu’une très rapide recherche sur Google m’a permis d’apprendre qu’il s’agit du mélange de deux liqueurs. La première est celle de la baguette de pain, la seconde de roquefort. C’est une distillerie alsacienne qui a posé le jalon de ce qui sera peut-être le début d’une nouvelle ère alimentaire. Profitez de votre petit dej, demain il ne sera plus le même. Fichtre, palsambleu et j’irai même jusqu’à diantre ! Oui j’interjecte (je sais parfaitement que ce verbe n’existe pas, mais c’est ma liberté de l’inventer, zut à la fin !), je jure sans limite. Depuis que YouTube a desserré les cordons de la grossièreté, je me lâche. Ça, vous l’avez forcément lu ou entendu. Les youtubeurs ne seront plus financièrement sanctionnés quand ils prononceront les mots « merde », « con » ou « connard » dans leur vidéo, ce qui de la part de Google est une preuve d’une ouverture d’esprit qui renoue avec celle des pionniers d’internet. Avec quand même certaines limites. Pour « putain » par exemple, il faudra observer une certaine modération mais on ne sait pas si un compteur de mots problématiques s’affichera sur l’écran de l’impétrant. Ah oui, une précision quand même. Ce ne sont que les 15 premières secondes des vidéos qui sont concernées. Après, on peut dire ce qu’on veut, raconter tout ce qu’on veut et jouer avec la vulgarité et la vérité autant qu’on le veut. C’est notre liberté, merde quoi.