Demain j'arrête

Photo édito

Non mais vous avez vu cette reprise ? Je ne vous l’avais pas dit ? Ah bon, je croyais. En tout cas ça conforte mon optimisme. Ce n’est pas compliqué, ça redémarre tellement fort que ça pète sur toutes les coutures. Il y a du monde partout, des embouteillages partout, des restaurants où tu attends ta commande une demi-heure parce qu’il n’y a pas de personnel partout… Et quand tu veux te plaindre, et bien tu ne peux plus parce que Facebook a pété aussi. Je n’aimerais pas trop être à la place du type qui a fait la manip qui a fait bugger le monde, cette semaine, même si on a évité le pire. D’accord, Mark a perdu 6 milliards, d’accord, moi qui pour une fois avait réussi une photo de nuit, je n’ai pas pu la poster sur Insta (et vous avez perdu quelque chose, croyez-moi), d'accord, votre dîner des anciens élèves de l’école Jules Ferry est tombé à l’eau en même temps que le groupe WhatsApp. Mais bon, ça aurait pu être pire. Tiens, imagine qu’un people aussi aimé que Bernard Belmondo ou Jean-Paul Tapie nous ait quittés pendant le lock down. Le drame. Impossible de transmettre des RIP, des images de lui jeune ou de reposter un extrait de sa meilleure réplique. Heureusement, il nous restait les autres réseaux pour nous plaindre. Elle n’a peut-être pas tort Frances Haugen, la lanceuse d’alerte. C’est comme le tabac. Quand on ne trouve plus sa marque favorite, on en prend une autre tout en se promettant d’arrêter demain.

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