Coca-Cola Entreprise mise sur la réalité virtuelle

On ne connaîtra pas la recette magique du Coca-Cola, mais on apprend tout de même quelque chose.  Coca-Cola Entreprise (CCE) lève le voile sur l'intérieur de l'une de ses usines (Grigny dans l'Essonne) grâce à la réalité virtuelle. Une première mondiale. « C’est une expérience unique et inédite : enfin les coulisses de la production de Coca-Cola en France sont révélées à tous nos consommateurs ! Avec ce film, nous franchissons une nouvelle étape dans la présentation de nos activités sur les territoires où nous opérons. C’est aussi l’occasion pour nous de rappeler que plus de 90% de nos boissons consommées en France sont produites en France, au plus près de nos consommateurs », rappelle Alexandre Poncet, directeur associé de la communication externe de Coca-Cola Entreprise en France. Une stratégie de "dédiabolisation" débutée avec un ouvrage sur l'aventure industrielle du géant d'Atlanta paru aux Editions de la Martinière fin 2015. Donner à voir les coulisses via la réalité virtuelle (ndlr : en fait cela n'a rien de virtuel, car rien n'est rajouté aux captations vidéos, contrairement à la réalité augmentée) est pour les marques un medium encore peu utilisé. Seul le Club Med l'a déjà fait et Renault mais pour sa communication iterne uniquement. "La réalité virtuelle crédibilise la communication des marques" poursuit Alexandre Poncet.

Comment ?

Une expérience immersive pour tous les curieux (doté de lunettes de réalité virtuelle), le film est également accessible à tous sur YouTube.  La marque ira aussi prochainement à la rencontre du grand public, de ses clients et partenaires, avec un stand qui ressemble à une terrasse de café.  Pour réaliser ce film, Coca-Cola Entreprise a fait appel à TF1 Production, ainsi qu’au savoir-faire de Digital Immersion. Selon un sondage (Harris Interactive pour Coca-Cola Entreprise réalisé en mars 2016(, 36 % des 15-24 ans déclarent avoir une mauvaise image des métiers de l’industrie. De manière générale, 40% des français jugent que les métiers de l’industrie ne sont pas attractifs auprès des jeunes, et 53% estiment qu’il revient aux entreprises industrielles de mieux les valoriser. 

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