Fidélité aux marques : qu'en pensent les jeunes ?
Les jeunes seraient-ils précurseurs d’un nouveau rapport à la marque ? Les programmes de fidélité traditionnels ont encore de beaux jours devant eux. C’est ce que révèle l’étude « Les Français et la fidélisation aux marques » menée par l’Ifop réalisée pour Comarch (éditeur de solutions IT). Près de 8 Français sur 10 interrogés affirment être fidèles dans au moins un des domaines couverts par l’étude, (beauté/cosmétique, habillement, TV/Hi-Fi/High Tech, électroménager ameublement/décoration). Parmi eux, 21% déclarent même être « très fidèles », c’est notamment le cas pour 33% des répondants âgés de 18 à 24 ans. « Certaines marques dans le secteur de la parfumerie et de la High Tech notamment, se démarquent par leur capacité à créer une identité forte avec un véritable impact émotionnel favorisant ainsi l’attachement à la marque et le sentiment d’appartenance à une communauté. Deux critères essentiels pour renforcer la fidélité des consommateurs » explique Matthieu Lacroix, marketing & communications manager de Comarch France. Si les programmes de fidélité permettant de recevoir des offres ou des cadeaux régulièrement recueillent une grande partie des suffrages (43%), l’attrait pour ceux qui mettent l’accent sur l’implication, sur le digital et les contenus personnalisés séduisent avant tout les 18-24 ans (29%). « La jeune génération veut être actrice de sa consommation. Créer de l’engagement en incitant à partager et à échanger est essentiel pour sécuriser la fidélité de cette frange de la population. Ces programmes innovants viennent répondre aux attentes d’une clientèle en quête de ressenti émotionnel dans son rapport avec les marques. » poursuit Matthieu Lacroix. « Ces dernières doivent replacer le client et son émotion au centre de leur stratégie de fidélisation, c’est ainsi qu’elles pourront se démarquer de la concurrence et proposer une expérience client plus aboutie ».
Données personnelles
La collecte des données différemment perçue selon le profil des consommateurs. Si la moitié des répondants reconnait que le recueil d’informations clients est bénéfique, des craintes. En effet, 62% des répondants considèrent cette pratique comme une menace pour la protection de la vie privée. Les jeunes de 18 à 24 ans se montrent plus enthousiastes à l’égard de la collecte des données confidentielles que leurs ainés et accordent davantage leur confiance aux marques vis à vis de cette pratique (52% vs. 38%).